Yamane vient de lancer sa première chanson 90’s kid et c’est déjà un beau succès. De Dubai où elle vit, la jeune femme répond aux questions de l’Agenda Culturel.
Pour une première, la chanson commence à rencontrer son public ?
Oui pour une première ! Le chemin est long. Il faut compter au moins deux à trois ans pour qu’une carrière commence à démarrer. C’est au bout de la troisième ou quatrième chanson que l’on peut s’imposer dans le paysage musical. Après avoir fait preuve de sérieux et montré que l’on était visible. Mais la chanson circule déjà beaucoup et elle pourrait éventuellement ouvrir d’autres portes. Il fallait faire ce premier pas.
Comment êtes-vous tombée dans la musique ?
Je n’y suis pas tombée, j’y suis née ! (ndrl Yamane est la fille de l’immense cantatrice Fadia Tomb El Hage). A la maison apprendre la musique était une évidence et non un choix. J’ai toujours entendu ma mère chanter. Et l’époque de ma naissance a correspondu avec un moment de très grande intensité dans sa carrière (voyages, concerts…).
Vous avez pratiqué un instrument ?
A cinq ans et demi j’ai choisi le violon et j’ai commencé tout le cursus musical classique avec le solfège, la chorale etc. Le problème du violon c’est qu’on ne peut pas chanter en s’accompagnant. Vers 12 ans, j’ai commencé à m’intéresser à la musique pop et je me suis mise au piano à travers les chansons que j’aimais. Puis vers 15 ans j’ai appris la guitare.
Vous avez intensément pratiqué le chant ?
Dès la petite enfance. Je participais à des concerts avec ma mère. C’est une bonne formation, à l’âge de 7-8 ans, que de monter sur scène. Vers l’âge de 17-18 ans j’ai commencé à me produire, avec ma guitare, dans des lieux publics, des pubs de la rue Monnot à Beyrouth etc. Les conditions n’étaient pas toujours idéales et c’est moi qui devais regrouper le public, mais cela me plaisait. Je participais également à des galas, des concerts, tout en poursuivant des études de médecine que j’ai interrompues au bout de quatre ans pour faire une licence en sécurité alimentaire et en parallèle, un diplôme de jazz. Puis est arrivé le covid et toute la vie musicale s’est arrêtée.
Vous vous êtes alors installée à Dubai ?
Oui et là je chante régulièrement dans des événements divers. Il y a de nombreuses occasions de se produire en public à Dubai. Je gravis petit à petit la pyramide et j’espère pouvoir y arriver !
A savoir
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