Voilà c’est parti ! Chaque mois de novembre désormais célèbrera la contribution libanaise au Canada, à laquelle le Premier ministre Justin Trudeau a rendu hommage en ce début du mois. « Cette diaspora dynamique fait partie intégrante de la riche mosaïque culturelle du Canada… Au nom du gouvernement du Canada, j’invite tous les Canadiens à se renseigner sur ce que les Canadiens d’origine libanaise apportent à notre culture, à notre économie et à nos communautés » et cela en « cuisine, musique, danse traditionnelle ou dans le domaine des sciences et de la médecine. »

À Montréal, quelques activités jalonneront ce mois de novembre 2023. 

- Projection du film de Betty Taoutal « Tous les chemins mènent à Rome », en présence de l’acteur principal, Chadi Haddad, le 15 novembre au Cinéma Guzzo à 19h (tickets auprès de Eventbrite). Activité organisée par Tollab (la Fédération des étudiants libanais à Montréal (en partenariat avec le Festival du film libanais. Tous les bénéfices de cette séance iront à l’association CAFEL qui fournit de l’aide financière aux étudiants. 

- Projection du très attendu (et magnifique) film de Carlos Chahine « La nuit du verre d’eau » avec Nathalie Baye et la talentueuse Marilyne Naaman, le dimanche 26 novembre, au cinéma Guzzo, à 19h, qui affiche complet déjà à l’heure de mettre sous presse. Pour une nouvelle projection à une date ultérieure, consulter le lien 

Toutes les recettes du film iront à la Fondation LCF.

- Toujours porté par l’infatigable Fondation libano-canadienne (voir plus bas), une grande foire libanaise est organisée de 10h à 19h, le 18 novembre à l’Hôtel de ville Mont-Royal. Des produits alimentaires et artisanaux de SeSobel, IRAP, Caritas et St Vincent de Paul seront exposés à la vente ainsi que des toiles offertes par des artistes québécois, bien entendu au bénéfice de ces associations de bienfaisance. 

- Le 22 novembre, est prévue une levée du drapeau libanais à Ottawa (siège du gouvernement canadien mais aussi à Laval, la proche banlieue de Montréal, (Le petit Liban comme certains l’appellent). 

- Également le 22 novembre, le CELQ (Cercle des écrivains libano-québécois) organise une table ronde qui réunira trois auteures libano-canadiennes autour du thème « La Plume et la Patrie : Écrire son pays natal en terre d’adoption », Frida Anbar, Gisèle Kayata Eid et Mariane Sawan débattront de l’implication de leur pays d’origine dans leur inspiration littéraire. 

La LCF est une ONG qui a vu le jour en l’an 2000, initiée par Najla Misk Malhamé qui avait fondé la Libanese Children Fund à Chypre. Une fois au Canada, elle crée avec quelques amies (Maya Zarifeh, Soha Azar, Mary Fakhoury Kantermiroff, Vivianne Chebli et Mireille Tardiff), la LCF Liban Canada Fonds qu’elles enregistrent comme œuvre caritative d’utilité publique, avec donc le même acronyme.

Pour alimenter cette ONG, l’organisation a multiplié au fil des années les activités et les levées de fonds : diners dansant, récitals de chants, d’opéra, activités culturelles, ventes de cartes de Noël, campagnes ciblées (opération mankouché), brunchs (le traditionnel et fameux brunch du LCF de 2004 à 2019 a réuni bien des familles et des générations), projection de films (très attendus par les Libano-Canadiens assoiffés de voir des productions libanaises sur les écrans québécois). 

Trois caractéristiques à cette œuvre humanitaire qui ne baisse pas les bras :

1 – L’esprit d’entraide des nombreuses bénévoles présidées depuis plusieurs années déjà par la vaillante Nicole Abdel Massih, aucune implication politique ou confessionnelle et aucune allégeance à un prélat ou un parti politique. 

2 – Pas de collaboration aucune avec les particuliers. Tout l’argent recueilli va aux associations : AFEL, IRAP, SeSobel et St Vincent de Paul, avec des visites régulières pour s’assurer de la bonne réception des montants.

3 – Possibilité pour les citoyens canadiens d’obtenir une déduction d’impôt pour tout montant libellé au nom de LCF.

A savoir

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