Né au Liban en 1948, Molaeb, diplômé de l’institut Pratt à New York et titulaire d’un doctorat en éducation artistique de l’université de l’Ohio, revient à ses racines artistiques avec une exploration profonde de la forme humaine.

Molaeb, ancien professeur à l’Université américaine de Beyrouth et à l’Université libanaise, est une figure marquante de la scène artistique depuis 1966, exposant ses œuvres au Liban, en Algérie, en Suisse et aux États-Unis. Jamilat représente la continuation de sa fascination profonde pour le corps humain, perçu comme la source de tout art, de toute mythologie et de toute sacralité.

Dans cette série, Molaeb plonge dans les nuances de la physique humaine, explorant sa beauté et les marques du temps. Chaque pièce est une entrée de journal, reflétant l’évolution du soi physique et spirituel. L’approche de Molaeb transcende les frontières traditionnelles, intégrant de nouveaux matériaux et révélant de nouvelles dimensions de la forme humaine.

Son parcours artistique a été marqué par de nombreuses expositions, y compris des spectacles mémorables à Dar el-Fan, comme Le Mal-Être et Aquarelles et gouaches, ainsi qu’une série d’expositions avec la galerie Janine Rubeiz. Les contributions de Molaeb s’étendent aux symposiums de sculpture, à d’importants salons d’art comme Abu Dhabi Art et Art Dubaï. Il a par ailleurs reçu le 3e prix de sculpture au 7e Salon d’Automne organisé par le musée Sursock.

Les œuvres de Molaeb, présentes dans des collections publiques et privées du monde entier, y compris à la Banque mondiale à Washington, DC, ont été vendues lors de ventes aux enchères internationales. Son héritage artistique est consigné dans cinq livres publiés, le plus récent étant New York–New York, 1984-2015.

Jamilat promet d’être une profonde réflexion sur l’expérience humaine, invitant les spectateurs à découvrir les couches intriquées de beauté et de raffinement dans le corps humain. Cette exposition est incontournable pour les amateurs d’art et les collectionneurs, alors que Jamil Molaeb continue de marquer le monde de l’art contemporain d’une empreinte indélébile.

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Cet article a été originalement publié sur le site Ici Beyrouth