Comme chaque année depuis 11 ans, le Cabriolet Film Festival se déroule du 7 au 9 juin sur les escaliers Saint-Nicolas de Gemmayzé. A quelques jours de la première soirée de projection, l'Agenda Culturel a rencontré son fondateur Brahim Samaha. Il nous en parle.
Comment se présente la 11e édition de Cabriolet ?
Excellente ! Dans un pays où tout ne va pas à merveille, nous sommes heureux de pouvoir contribuer à la vie culturelle dans un espace public. Un événement qu’on organise avec passion et qui s’adresse à toutes les catégories, sans distinction.
Nous rappelons que l’entrée au festival est libre et gratuite. Il va sans dire que ce n’est pas chose facile de pouvoir tenir aussi longtemps avec des subventions minimes mais nos partenariats internationaux et locaux et l’équipe de bénévoles rendent l’impossible réalisable.
Quelle est la programmation ?
Comme chaque année, les courts-métrages sélectionnés répondent à un thème précis mais qui laisse libre cours à différents points de vue et perspectives. Le thème de cette édition est « UNTOLD » ou le non-dit, qu’il soit forcé ou volontaire.
Pour plus de détails nous invitons les lecteurs à consulter notre site web www.cabrioletfilmfestival.com et nos réseaux sociaux @CabrioletFF. La programmation finale sera bientôt dévoilée !
Comment le public réagit à ce festival ?
Aujourd’hui, on peut parler d’un public de Cabriolet Film Festival de plus en plus important. Ce public de différents âges, fidèle au festival se donne un rendez-vous annuel sur l’escalier Saint-Nicolas – ou l’escalier de l’Art - à Gemmayze.
C’est un melting-pot qui prend place sur les marches de l’escalier : des universitaires, des professionnels et des amateurs du septième art, des curieux, des touristes, des jeunes, des moins jeunes et des personnes du troisième âge... On réagit différemment aux films ; certains aiment d’autres préfèrent le précédent ou critiquent le suivant.
C’est vraiment un espace de liberté d’expression, sur l’écran comme sur les marches.
Comment envisagez-vous les années à venir ?
Si nous sommes encore là, c’est que nous sommes des optimistes et des battants. Nous avons progressé au fil des années : expérience, partenariats, public, réseaux internationaux, etc.
Nous collaborons aujourd’hui avec des dizaines de festivals à travers le monde et cette notoriété grandissante au Liban et à l’international est prometteuse de plus en plus d’ampleur et de succès. Nous sommes confiants de pouvoir mener à bon port les missions culturelles, artistiques, humaines et sociales du festival et de ses prochaines éditions.
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