ArticlesEvénements
Aujourd'huiCette semaineCe weekend

Pour ne rien manquer de l'actualité culturelle, abonnez-vous à notre newsletter

Retour

Partager sur

single_article

Les Tops de John Saad

28/07/2020

Le grand public vous connaît par la radio et la télévision, mais vous avez aussi d’autres casquettes. Racontez-nous votre parcours

En fait, ma carrière à la télé et la radio, c’est plutôt un hobby. J'ai fait une quinzaine d'années de télé à la MTV et puis pendant huit ans, sur Future TV j’ai présenté le « Official Lebanese Top 20 » dans le cadre d'une émission qui s'appelait Hits & Bits. J’animais aussi un Music Show sur MTV, et deux autres émissions, toujours sur la musique mais aussi sur le cinéma. 

Mais ma vraie carrière est dans la Pub. J'avais lancé une agence de pub dans les années 90 et une autre qui s'appelait Peak Advertising. 

J'ai ensuite fait un joint-venture avec DDB au moment où ils étaient à Beyrouth. Nous organisions des évènements. Puis j'ai eu la chance d'aller à Dubaï et j'ai été recruté par Promoseven où j’étais le Regional Event Director. Enfin, j’ai aussi lancé Virgin Radio Amman en Jordanie avec une équipe de Libanais. 

Je suis rentré à Beyrouth en 2011 et depuis je produis tous genres d’évènements (Concept/Création/Exécution), et je suis le Head of Sales de Spinneys Liban. 

Enfin, je viens de me découvrir une nouvelle passion : la nature, les activités en plein air, les treks en montagne etc. J’ai plein de projets dans ce domaine. 

 

Pour en revenir à vos débuts, quand et comment avez-vous commencé à la radio ? 

A l'époque, en 1983, il y avait Radio Pax, Magic 102 et deux ou trois autres radios. 

Mais comme Radio Pax était à deux rues de ma maison, à Sioufi, j'ai commencé avec eux. J'ai envoyé une cassette et ça a plu aux fans, à ceux qui suivaient la radio. Pour l’anecdote, j'avais un surnom, je m’appelais Mickey parce que je ne voulais pas que mes parents sachent que je faisais de la radio. J'avais peur qu'ils me disent d'arrêter parce que j'étais encore à l'école. Mais depuis, je n'ai jamais arrêté. Ça a toujours été une passion. J'ai fait beaucoup d'émissions, j'ai collaboré avec plusieurs radios. 

Ensuite, j'ai fait 20 ans avec une radio qui s'appelait Radio Mont Liban (RML) qui deviendra plus tard NRJ.  Aujourd’hui je travaille avec trois radios. Je collabore à Radio Liban, où j'ai une émission toutes les semaines qui s'appelle ‘One Lebanon’. Sur Sawt El Ghad je présente toutes les semaines le « Official Lebanese Top 20 », le top officiel libanais dont je suis aussi le producteur. Et je travaille aussi avec Mix FM, où je présente aussi le « Official Lebanese Top 20 » toutes les semaines en français. 

 

Parlez-nous de l’évolution de la radio, du rapport avec les auditeurs et de l’impact des réseaux sociaux. 

Il faut avouer qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses qui ont changé entre les années 80 et 90 et aujourd'hui. La radio s’est totalement transformée. Avant, c'était un média incontournable. A la maison, en voiture, partout, les gens écoutaient la radio.

Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, le streaming, YouTube etc., l’approche de la radio a totalement changé. Les auditeurs nous suivent sur tous ces réseaux. Quand on est en direct à la radio, nous sommes en même temps sur les réseaux sociaux. Pour ma part, quand je suis à la radio, je suis aussi en direct sur Instagram. 

En fait le contenu audio est toujours très présent, mais sous différentes formes, inclus les podcasts. 

 

Vous avez lancé depuis 9 ansle « Official Lebanese Top 20 » et c’est maintenant une référence. Parlez-nous de cette aventure

Le « Official Lebanese Top 20 » a toujours été un rêve pour moi. Depuis mes débuts à la radio, je présentais le Top officiel Anglais, le Officiel UK top 40, que j'écoute religieusement depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui et que je suis toutes les semaines pour savoir quelles sont les premières places du top official anglais, mais aussi américain. 

J'avais une émission qui s'appelait le « Officiel UK Charts », donc je présentais le top en anglais au Liban sur une radio libanaise. Et la plupart des gens que je connaissais à l'époque me demandaient pourquoi il n'y aurait pas un Top Libanais.

Après mon aventure de Dubaï quand je suis rentré à Beyrouth, j’ai rencontré Edouard Monin, le PDG de Ipsos Liban sur un vol entre Dubaï et Beyrouth. Sachant que les Top musicaux se basent sur les statistiques de sociétés dont c’est le métier, je lui ai proposé de nous associer. Nous nous sommes mis d'accord sur une formule et depuis, on travaille ensemble. Par ailleurs, le top officiel libanais le « Official Lebanese Top 20 », est une marque déposée que j'ai enregistrée. 

Nous produisons donc chaque semaine le « Official Lebanese Top 20 », en association avec Ipsos qui, elle, fait ce qu'on appelle un monitoring de toutes les radios libanaises et des plateformes digitales (comme Anghami) pour recevoir toutes les ‘Airplay’ et les ‘Streaming’ figures. IPSOS utilise un algorithme spécial qui compile toutes les données pour annoncer le « Official Lebanese Top 20 » chaque semaine sur les supports de plus de 20 partenaires !

 

Quels sont vos projets futurs ?

Mes projets, sont les défis de tout le monde. Pouvoir reprendre mes activités et les développer. J'espère qu'on aura un peu de stabilité. Ce n’est pas facile avec la crise monétaire, économique, le Covid19 et surtout, les politiciens que nous avons !

J’aimerais aussi développer le « Official Lebanese Top 20 » en intégrant encore plus de partenaires, et peut être pour la première fois, on va inclure les ‘Sales figures’ de iTunes pour le Liban.

Enfin, comme je suis un fan de Hiking, de Trekking et d’activités de plein air, j’ai quelques projets sympas avec des alpinistes libanais. Affaire à suivre ...

thumbnail-0
thumbnail-0

ARTICLES SIMILAIRES

Depuis 1994, l’Agenda Culturel est la source d’information culturelle au Liban.

© 2024 Agenda Culturel. Tous droits réservés.

Conçu et développé parN IDEA

robert matta logo