Le FMA revient sur scène.
Il ne s’était jamais éclipsé, mais la pandémie l’avait forcé au virtuel. Nous savons tous que rien n’est aussi bon que d’être en présence des artistes ou dans une salle obscure avec d’autres spectateurs ou en face de conférenciers intéressants. C’est désormais possible à nouveau pour le FMA. Et c’est une grande nouvelle pour ceux que la culture intéresse dans la métropole canadienne, car le Festival du monde arabe de Montréal (#FMAMTL) « conçu et produit par Alchimies, Créations et Cultures, est un événement thématique dédié à la rencontre et au dialogue des cultures arabe et occidentale ». Et c’est tout simplement ça : la mise en commun d’imaginaires différents qui se traduit sur des scènes grand public, dans les salons où on débat, dans des films à thème, etc.
Pour sa 22ème édition dénommée « Escales », plus de 40 activités et représentations sont proposées. Leur programmation riche et variée se trouve sur leur site festivalarabe.com.
Concernant la participation libanaise, on relèvera notamment
- Abdelkarim Shaar, concert en hommage à Oum Kalthoum le 30 octobre à la Cinquième salle de la Place des arts,
- Le groupe Bala Wala Chi qui revisite les chansons de Ziad el Rahbani, le 4 novembre à la Salle Claude Léveillée de la Place des arts.
- Fairousiat avec Mireille Zahab, le 5 novembre à « La marche à côté ».
- Ranine Shaar, concert dédié à Beyrouth, le 5 novembre, à la Cinquième salle de la Place des arts.
- Un sommet soufi, le 13 novembre au Théâtre Rialto.
Au Salon de la culture, on notera :
- « Et si ce n’était pas pour nous », causerie en ligne (lien à préciser ultérieurement) sur l’expérience démocratique au Liban et en Tunisie, avec notamment Karim Emile Bitar, le 31 octobre
- Causerie avec l’historien Charles el Hayek, à propos de l’ancienneté de l’entité libanaise, le 11 novembre, en ligne (lien à préciser plus tard)
- Débat sur les artistes et l’émigration avec la participation de notre collègue Gisèle Kayata Eid, le 12 novembre au Centre culturel marocain, Dar el Maghrib.
Pour nos amis au Canada, ce qu’il faut retenir du FMA :
- C’est le seul festival à Montréal qui est consacré à cette région du monde et le seul qui met en avant des artistes, écrivains, conférenciers arabes et notamment libanais.
- Le FMA c’est 22 ans de découvertes, de créations, de plateaux, d’arts de la scène. Les spectacles qu’il crée sont inédits et uniques.
- C’est un brillant et détonnant mélange de musique et d’interprétations qui bien que principalement centré sur les productions méditerranéennes, en « déborde » largement.
- Du fait que les artistes soient souvent résidents au Canada et donc vibrent aux tonalités occidentales, leurs origines ou leurs associations avec des artistes orientaux donnent lieu à des shows-fusions très percutants.
- Pour les cinéphiles, son volet cinéma est à ne pas rater pour l’originalité de ses films difficiles à visionner ailleurs.
- Également intéressant son espace Aleph qui met à l’avant-scène des artistes émergents lors de représentations gratuites.
Voir la programmation complète du FMA sur leur site www.festivalarabe.com
Gisèle Kayata Eid, Montréal
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