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´J’ai épousé un maître de Nô’, du Liban au Japon, récit autobiographique

02/10/2023

Ce livre est un récit personnel qui décrit la rencontre de deux cultures opposées au sein d'un foyer de théâtre Nô traditionnel. 

  

Mon autobiographie est une histoire de résilience, sur la façon dont j'ai échappé à la guerre civile libanaise à l'âge de 18 ans en 1976, et intégré une société hiérarchisée Nô en épousant un maître Nô « Naohiko Umewaka » dont la famille a transmis la tradition du théâtre - de père en fils - depuis plus de 600 ans. 


Dans l'histoire de la famille Umewaka, aucune étrangère n'a rejoint cette lignée par mariage. 
Je raconte comment mon mari Naohiko, suivant les traces de son arrière-grand-père Minoru Umewaka - qui a sauvé le Nô de l'extinction et a introduit le Nô en Occident - est un pionnier dans l'introduction de nouvelles pièces de Nô, collaborant avec des artistes étrangers de renom dans des performances contemporaines multimédias qui mêlent tradition et modernité esthétique.  

 


Malgré les affrontements culturels que j'ai vécus avec mon mari, j'ai trouvé l'importance de tracer ma propre voie en élargissant la portée du théâtre Nô à l'échelle mondiale en initiant les Japonais et les non-japonais à l'esthétique et aux subtilités du Nô. (J’ai organisé 3 événements au Liban à la LAU, à Beryth et au Al Bustan).

 


J'aborde comment j'ai maintenu mon mariage contre les défis culturels et conjugaux, car les acteurs de Nô ont une longue tradition d'être l'homme de la maison et s'attendent à ce que leurs femmes soient soumises. 


Au milieu de cette transition, le livre touche à mon expérience de jeune mère de deux enfants bi-culturels qui, à leur manière, endurent des épreuves, comme une formation rigoureuse au Nô dès l'âge de trois ans, devant s'adapter à la vie au Japon et au Royaume-Uni, et pour surmonter le harcèlement au Japon pour être métis. Et comment j’ai tenu à les familiariser avec leurs racines libanaises en les emmenant régulièrement au Liban.

 

J’ai lutté pendant des années pour m'occuper de ma mère qui souffrait de la maladie d'Alzheimer, je l'ai déplacée du Liban vers le Japon alors qu'elle avait quatre-vingt-dix ans. Je décris la patience et les soins attentifs du personnel de la maison de retraite- avec une liste d'attente de 300 personnes- qui communiquait avec elle, sans sa capacité de parler japonais, bien qu'elle ait utilisé le langage corporel pour communiquer son amour pour eux. 
  
J’ai écrit cet ouvrage non seulement pour partager mon histoire intime de résilience et comment, avec créativité et persévérance, j'ai trouvé mon chemin pour être acceptée dans la société Nô traditionnelle, mais aussi pour témoigner sur la culture Japonaise en profondeur. J’espère inspirer les lecteurs à persévérer pour trouver leur propre chemin en surmontant les difficultés tout en préservant leur identité et leur voix.

 

Madeleine AbdelJalil-Umewaka signera son ouvrage le samedi 7 octobre entre 15h et 18h à Dar El Nimer, durant l’itinéraire littéraire dans le cadre de Beyrouth Livres 2023.

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