Alexandre Najjar, avocat et écrivain

Pensez-vous que cette situation va amener à un changement ? et si oui, comment ?

Elle va changer le sens des priorités pour les États et les individus. Elle va nous faire prendre conscience de notre vulnérabilité et de l’importance de la santé et de l’environnement. Nous avons investi trop d’argent dans les armes et le numérique, et avons oublié l’essentiel !

De quoi est fait votre quotidien en temps de confinement ?

Ecrire et suivre à la télévision l’évolution du coronavirus. Je reste aussi en contact téléphonique avec les clients de mon cabinet d’avocat. 

Des petits bonheurs simples d’une vie active, qu’est-ce qui vous manque le plus ?

Aller au resto ou au cinéma !

Qu’est-ce qui ne vous manque pas ? 

Les embouteillages et, en tant qu’avocat, les soucis de l’administration libanaise.

Pour tromper l’ennui que suggérez-vous à nos lecteurs comme :

LIVRE : “La Peste” de Camus, évidemment.

FILM : « Contagion » pour se rendre compte que la réalité dépasse toujours la fiction !

ŒUVRE MUSICALE : Tout Beethoven, c’est son 250e anniversaire !

RECETTE DE CUISINE : Pour se prémunir, une tisane chaude avec miel et gingembre !

Un mot d’encouragement

Les citoyens devraient profiter de cette période de confinement pour méditer, partager de bons moments avec leurs proches et lire enfin les bouquins qu’ils n’ont jamais eu le temps de commencer... Les artistes doivent aussi en profiter pour cogiter et créer. Et longue vie à « L’Agenda Culturel » qui a toujours soutenu la culture libanaise !

Vos projets : 

Avant le coronavirus, j’ai sorti trois livres disponibles en librairie : Les Confessions de Beethoven, L’amour ne se commande pas et Le natif et le migrant, dialogue avec mon fils Ray autour de la société numérique. Actuellement, je mets à jour mon livre de droit sur l’administration de la SAL et je termine un nouveau roman.