Du 18 au 21 juillet, Yasser Hachem présente ‘Yass Rembobine’ au théâtre Monnot, où il évoque ses souvenirs d’enfance et d’adolescence au Liban. L’humoriste se prête aux questions de l’Agenda Culturel. 


Présentez-nous votre nouveau spectacle 'Rembobine'
C'est un spectacle qui rend hommage à mes parents et à mes racines. Le spectateur sera comme sur un hamac entre cèdre et baobab, en train de rire et de voyager, une coupe de champagne à la main. Avec évidemment des scènes de vie drôles et émouvantes où tout le monde se reconnaît, surtout les Libanais.

Pourquoi évoquez-vous vos souvenirs ?
Parce que j'approche de la cinquantaine et que j'ai vécu une scène très forte au Liban avec mon père il y a 4 ans. Du coup ça m'a donné envie de la raconter et de la pousser dans un flash-Back qui dure 1h30.
Je suis né et j'ai grandi au Sénégal, et c'est la 1ère fois que je mets autant à l'honneur mes racines libanaises, le tout, sur fond de Abdel Halim Hafez. Donc, avec mes personnages, on rit et on voyage.

Que signifie pour vous le retour à Beyrouth ?
J'ai été jusqu'à Montréal pour écrire ce spectacle, et pas une seule ligne n'a été écrite sans penser au moment où j'allais le jouer au Liban.
Je n'oublierai jamais l'accueil du public en 2009, quand je foulais pour la 1ère fois les planches à Beyrouth. Mémorable ! 
Ce comeback est à la fois excitant et émouvant et bien que je me sois produit dans 16 pays, jouer au Liban demeure une expérience particulière. 
J'adore poser un regard extérieur sur le public libanais, en me moquant de lui certes, mais surtout en lui disant combien on se ressemble. Moi aussi je parle avec les mains et je dis Habibi à tout va.

Du 18 au 21 Juillet au Théâtre Monnot, il faudra appeler les pompiers, tellement ce sera le FEU!