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Bechara El-Khoury, compositeur

16/10/2018|Zeina Saleh Kayali

Qui est ce jeune orchestre qui va créer votre symphonie le 24 octobre ?
Il s’agit de l’Orchestre des Jeunes d’Ile de France (OJIF) qui a été inauguré en juillet 2016, avec l’une de mes pièces ‘Unfinished Journey’, et qui, comme il se définit lui-même est un collectif ‘tremplin’ pour les jeunes musiciens professionnels.
Ces jeunes entre 18 et 22 ans, qui sont à la charnière de leurs études et de leur carrière, en fin d’études ou fraîchement diplômés, ont besoin de responsabilisation plus que de pédagogie. A travers des séries d’orchestre condensées sur quelques jours et encadrées au sein même de l’orchestre par des professionnels en poste dans les grandes phalanges françaises et internationales, les jeunes se confrontent à un répertoire ambitieux et aux enjeux du métier.
L’OJIF n’est pas une opportunité de plus : c’est un pôle unique dans le paysage français qui apporte aux jeunes une expérience qu’ils n’ont pas pu avoir plus tôt et qui est indispensable pour faire carrière. 

Qui dirige l’OJIF ? 
L’orchestre est mené par un jeune chef extrêmement talentueux, David Molard, à qui je prédis une grande carrière dans les années à venir! Retenez bien son nom !

Que veut dire pour un compositeur ‘être en résidence’ ? 
Il s’agit, pendant un temps déterminé, d’être rattaché à une institution ou un orchestre et d’y être programmé, d’intervenir pour présenter ses œuvres et de participer à des actions pédagogiques. Mais il s’agit aussi et surtout de composer pour cet orchestre.
La résidence est un moyen de montrer qu’un compositeur existe. L’écriture étant un acte essentiellement solitaire, celui-ci reste souvent invisible pour le public. Inviter un compositeur à commenter ses œuvres, à intervenir pour livrer son regard de professionnel sur la programmation d’un orchestre ou d’une institution est une façon d’incarner la création musicale et de sortir le compositeur de sa solitude.

A part ‘Träume von Wien’, que pourra-t-on entendre le 24 octobre ? 
Le Concerto pour clarinette Autumn Pictures, interprété par son dédicataire, le grand clarinettiste Patrick Messina, et La Mer de Claude Debussy comme hommage à cet immense compositeur dont on célèbre les cent ans de la mort et dont l’œuvre est pour moi source d’inspiration. 

La plupart de vos œuvres symphoniques sont gravées au label Naxos et voilà que bientôt sortira un disque exclusivement consacré à votre musique pour piano. Dites-nous-en plus.
Le piano est très important pour moi. C’était mon tout premier contact avec la musique et mes premières compositions musicales étaient écrites pour le piano. D’ailleurs il y a à peine quelques jours, la pianiste russe Elisaveta Blumina a joué ma première sonate à l’Elbphilharmonie de Hambourg. Mais pour revenir au disque, j’ai choisi quatre sonates qui sont interprétées par un jeune pianiste italien virtuose, Giacomo Scinardo et enregistrées en Italie. Ces quatre pièces représentent les différentes étapes de mon évolution musicale. Je suis très heureux qu’après de nombreux enregistrements orchestraux, Naxos publie ce disque uniquement consacré à ma musique pour piano. 




 

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