Depuis les temps antiques, l’Italie n’a eu de cesse de contribuer à l’avancement dans tous les domaines de la connaissance humaine, et particulièrement des arts. Cette contribution a été spécialement prolifique dans le domaine musical, notamment à partir de la création de la notation musicale moderne par le moine italien Guido D’Arezzo. Son traité musical, le Micrologus, écrit vers l’an 1030, fut le texte de référence le plus diffus au Moyen-âge.
Dès lors, les noms des compositeurs italiens commencèrent à circuler, à partir de Pietro Abelardo (1079-1142) et jusqu’aux compositeurs des temps modernes, tels que Ennio Morricone et Ludovico Einaudi.
C’est donc avec vif plaisir et grande satisfaction que j’ai appris que l’édition 2019 du Festival Al Bustan, avec lequel l’Ambassade d’Italie a instauré une solide collaboration au fil des années, serait entièrement dédiée à l’Italie. Le programme, très riche et minutieusement préparé par le directeur artistique du Festival, le Maestro Gianluca Marcianò, présente une sélection des chefs-d’oeuvres de certains des principaux compositeurs italiens du XVIe au XXe siècle, tels que Monteverdi, Paganini, Rossini, Vivaldi, Verdi et d’autres, tous exécutés par des artistes de renommée internationale, aussi bien italiens qu’étrangers, tels que Joseph Calleja, Anna Tifu, Mario Stefano Pietrodarchi, l’Odhecaton Ensemble, et d’autres encore. Cerise sur le gâteau, cette année le Festival accueille aussi la World Youth Chamber Orchestra - fondée en 2001 par le Maestro Damiano Giuranna - et formée par les meilleurs étudiants d'un vaste réseau de partenaires comprenant des académies, des conservatoires et des universités, représentant les cinq continents.
Pour ce concert, intitulé Suoni della Fratellanza [Les sons de la fratrie], l’orchestre a voulu faire appel à trois jeunes talents libanais, dont le violoniste Mario. L’Orchestre opère depuis 2003 dans les pays du bassin méditerranéen et a apporté sa contribution d'expertise avec des projets et des initiatives susceptibles de tisser des relations fructueuses sous le signe de l'éducation et de la compréhension de la culture civile et musicale, aussi bien autochtone qu’universelle.
Je ne peux que remercier chaudement le Festival Al Bustan pour ce superbe tribut à la musique italienne et souhaiter au public de passer d’agréables moments.
Massimo Marotti
Ambassadeur d’Italie au Liban
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