De retour pour les élections, j'en profite pour organiser une nouvelle signature de 'Beyrouth Tendresse'. Vous étiez nombreux à me la demander. Je vous propose de nous retrouver autour d'un verre de vin à Beit Tabaris, le nouvel espace culturel à Beyrouth, le vendredi 20 mai entre 18 et 20h. Bien entendu, les bénéfices de la vente de Beyrouth Tendresse seront intégralement versés à la Société Saint Vincent de Paul, au profit des personnes âgées. Je vous attends donc ce vendredi dans cette magnifique demeure libanaise entièrement rénovée au cœur d’Achrafieh.
Vous ne voyez pas double. Je suis l’auteure du livre que je vous présente dans cette chronique hebdomadaire. Tout simplement parce que j’ai envie de partager avec vous mon amour pour ma ville que j’ai exprimé dans une quarantaine de récits anecdotiques.
Pas de nostalgie dans ce « Beyrouth Tendresse ». Mais de l’humour, des histoires amusantes, un regard d’enfant sur la ville quand la vie y était douce.
L’émotion est à la base de ce livre, quand après le 4 août, bloquée au Canada par la Covid, j’ai été submergée par la frustration. Je ne pouvais exprimer ma colère, ma rage, mon désarroi pour ce qui était arrivé à la ville qui m’a vue naître et grandir. La tristesse de voir la maison de mon enfance écrabouillée si gratuitement m’étouffait. Pour compenser cet éloignement forcé des miens si sauvagement meurtris et atterrés, je me suis raconté les histoires drôles, les situations cocasses, les sentiments enfouis de ma jeunesse, quand Beyrouth était encore une ville heureuse… Mon écran les a recueillis. En vrac. C’était la façon salutaire pour moi de me rapprocher, du moins mentalement, de cette capitale dévastée que je ne pouvais rejoindre.
Une fois rentrée à Beyrouth, après avoir découvert, avec bonheur, qu’elle était toujours là, un peu défraichie mais guère changée, j’ai senti que je lui devais de raconter quelques bribes de ces années de sérénité et de douceur de vivre. Une façon de gommer l’image de destruction qui lui colle depuis.
Beaucoup se retrouveront dans certains détails de cette centaine de pages. D’autres y décèleront des éléments de sociologie. Les nouvelles générations y découvriront la quiétude d’une capitale chaleureuse, vivante où tout était possible.
Une lecture vivifiante, pleine d’espoir (j’espère) mais aussi un geste de gratitude à ceux qui ont « fait » Beyrouth : toutes les personnes âgées.
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