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Hommage à l’artiste Harout Torossian

13/01/2022|Marie-Thérèse Zouein TABET

Après avoir été choyé dans une famille nombreuse entouré par sa mère et ses cinq sœurs Torossian grandit et développe dès son plus jeune âge son amour pour la peinture.

C’est à 22 ans qu’il rejoint « L’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris » dont il en sort diplômé et où il suivit les cours des ateliers de Souverbi et de Chapelin-Midi et se fait déjà remarquer par ses maîtres.

 

Dès sa première exposition à Paris à la rue St Germain des Près au « Club des 4 vents », André Weber, critique d’art écrit : « Torossian est un peintre poète qu’il faut suivre, c’est une révélation ». Il visite de nombreux musées d’Europe, observe, se cultive et s’imprègne des œuvres de Maîtres avant son retour au Liban, béret sur tête et pipe à la bouche.

C’est un être chaleureux et cordial qui chérit son épouse et ses enfants et approche ses étudiants avec autant d’affection que d’autorité à « L’Académie Libanaise des Beaux-arts » où il est professeur émérite pour de longues années. 

 

Avec la nature pour inspiration, la femme pour muse, la lumière pour couleur et la musique classique pour fond, c’est avec amour et mission que son pinceau caresse la toile où ne baigne dans sa mélodie que le plaisir du moment et l’élan qui l’emporte. 

Avec dextérité et souplesse se profilent ses compositions éthérées et avérées.

Solide, ferme, cordial et chaleureux à la fois il colorie et peint ses paysages, ses nus et ses portraits avec autant d’amour que de labeur.

Ses aquarelles aériennes, légères et subtiles révèlent, une âme aussi claire que loyale.

Ses paysages qui ondulent sous ses huiles entre monts et vallées, collines et plaines dévoilent un esprit aussi vaporeux que valeureux. 

Ses nus épurés et fluides aspirent autant à l’idéal qu’à la fragilité. 

« Il ne faut pas de bruit dans la peinture » a toujours repris Torossian en clignant des yeux pour s’assurer de l’harmonie des couleurs et de la composition. Pour lui « Peindre c’est réfléchir, penser et sentir à la fois. »

Avec un coup de pinceau affirmé, une sensibilité innée et l’œil instruit du maître, Torossian est un artiste né, poète engagé à la cause de l’art et de la peinture. 

Coloriste, poète, cultivé, mélomane Torossian a mérité le titre de Maître avec certitude ! 

 

Apprécié et estimé autant par ses collègues que ses élèves il témoigne d’un parcours honoré par les médailles du « Mérite Mesrob Mashtotz » et celle du « Mérite Nationale Libanais de la Culture ».

Il cumule une carrière abondante graduée par de nombreuses expositions tant au Liban qu’à l’étranger. 

Ses œuvres se retrouvent au Liban, en France, en Angleterre, en Arménie, en Italie ainsi qu’aux États-Unis. 

 

Harout Torossian possède cette adresse des grands malgré sa modestie et sera toujours présent dans nos pensées et nos cœurs, ses toiles seront toujours là pour nous le laisser retrouver et ne cesser de l’admirer. 

 

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