Alors finalement vous allez tenir cette deuxième édition des Musicales du Liban ?
Oui, mais juste deux concerts sur les quatre qui étaient initialement prévus. Nous espérons pouvoir programmer les deux autres plus un troisième en novembre prochain et revenir ainsi à notre rythme des trois ou quatre week ends de novembre pour ce festival.
Rappelez-nous de quoi s’agit-il exactement ?
C’est un festival que nous avons fondé le pianiste Georges Daccache et moi-même et dont le but est de diffuser et faire connaître la musique savante libanaise. Il se tient en la Cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris sur plusieurs week-end d’affilée et il a pu avoir lieu jusqu’ici grâce à des partenaires comme la fondation RAM, la banque BEMO, les sociétés Horisis et Infocubed.
Cette année le festival est solidaire avec le Liban ?
Oui en effet, nous avons décidé de verser les recettes de ces concerts à deux associations franco-libanaises qui travaillent sur le front de l’éducation et de la culture : Le fonds de dotation France-Liban qui aide les étudiants libanais en France et les Amis de la Bibliothèque orientale de l’USJ dont le but est d’aider cette institution essentielle à se maintenir malgré les vicissitudes et les dégâts de l’explosion de 4 août.
Quel est le programme de cette deuxième édition ?
Le dimanche 13 juin, un « Beyrouth-Paris, un aller-retour musical et poétique ». Il s’agit d’un récital composé de textes, de mélodies et de pièces pour piano autour du thème des deux villes. Georges Daccache est au piano, Marie-Josée Matar est la soprano et Elisabeth Drulhe la récitante. Ils interpréteront en alternances des œuvres de Debussy, Bechara El Khoury, Georges Baz, Stéphan Emiyan, Irma Toudjian, Houtaf Khoury, Nicolas Chevereau, Anis Fuleihan, Alexandre Najjar, Nadia Tuéni, Joseph Sayegh etc.
Le dimanche 20 juin, un hommage sera rendu à la prestigieuse dynastie musicale des El Bacha : Toufic le père, l’un des fondateurs de la musique savante libanaise et Abdel Rahman, le fils, à la fulgurante carrière de pianiste mais qui est également compositeur. Un trio, Louis Dugué au piano, Laura Daniel au violon et Aurore Daniel au violoncelle, interpréteront des œuvres parfois totalement inédites de ces deux maîtres, ainsi que des œuvres de Debussy et de Chopin.
Vous attendez beaucoup de monde ?
Nous l’espérons ! Bien sûr dans le strict respect des normes sanitaires. L’église contient 480 personnes et nous en recevrons 150. Les concerts sont également retransmis sur la page Facebook du festival.
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