Parlez-nous de l’exposition et de son évolution en événement virtuel

Cet évènement est un récit de deux récentes expositions, la première est celle de l'Institut du Monde Arabe (Paris, Septembre 2019) et la deuxième de Beirut Center of Photography et APEAL (Beyrouth, Novembre 2019). 

C'était une invitation de Middle East Institute de mettre l'exposition "Revolt" dans un cadre artistique, dans une galerie ("Revolt" a eu lieu en Novembre 2019 sur la place des martyrs) et MEI ont aussi invité le curator de l'IMA pour créer un dialogue entre les deux expositions. 

La crise sanitaire nous empêchant de monter l’exposition à Washington, nous l’avons transformé en un évènement virtuel, ce qui fut idéal pendant la période de confinement. 

Comment avez-vous sélectionné les artistes.
L'exposition documente la situation du Liban, entre 2006 et 2020.  
La sélection des artistes était basée sur la sélection de leurs photos. Nous avons essayé d'avoir une documentation générale de la situation libanaise (la mémoire de la guerre civile, l'architecture, les problèmes sociaux et les manifestations)

Quel est le message que vous voulez faire passer à travers ces images ?

C'est une invitation à questionner notre présent à travers le passé. Rechercher les causes de la corruption du pays, voir si ce sont les séquelles de la guerre civile qui ont déclenché le soulèvement du 17 Octobre ou bien il faut remonter plus dans le passé pour trouver les causes derrière tout ce qui se passe.

A votre avis, quelle place va prendre le numérique dans les expositions d’Art en général

Pour le moment, a crise sanitaire va générer de plus en plus des expositions virtuelles et digitales. Le numérique est accessible à tout le monde mais il reste toujours un moyen très plat pour l'art et le retour vers les expositions réelles est très important. 

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