Six heures sept de l’après-midi
C’était l’heure du crépuscule
Une autre journée de canicule
S’achevait sur le port de Beyrouth
Ce brûlant mardi du quatre août
Six heures sept de l’après-midi
La bête immonde a surgi
Crachant son feu sur la ville
Dans un fracas indicible
L’implacable faux humaine
A déversé toute sa haine
Sur Beyrouth, suppliciée
Sur Beyrouth, défigurée
Sous les gravats et les décombres
Les Beyrouthins perdirent la vie
La ville vécut une hécatombe
À six heures sept de l’après-midi
La trombe de fer et de lames
Emportait deux cent huit âmes
Et lacérait plus de six milles
À six heures sept de l’après-midi
Le sang se mêlant aux larmes
Dans la ville, à jamais meurtrie,
Beyrouth, trahie, rendit l’âme
À six heures sept de l’après-midi
(Photo Agence France Press)
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