Zena Baroudi, créatrice de bijoux a fondé son atelier au Liban en 2004. Elle répond aux questions de l’Agenda Culturel.

Comment êtes-vous devenue créatrice de bijoux ? Est-ce une vocation ou cela relève du hasard ?
Ma vocation a toujours été la création. Bien avant mes études en architecture d’intérieur, j’avais déjà lancé une ligne de vêtements. Je suis également passée par la case design de produits et de meubles, peinture sur tissus … et en 2004, j’ai lancé un peu par hasard et beaucoup par passion, ma marque d’accessoires, essentiellement de colliers.

D’où puisez-vous votre inspiration ?
Principalement de mes voyages.

Vous vous rappelez de votre premier bijou ?
Je me rappelle de tous mes bijoux ! Exclusivement des modèles uniques, je les conçois et les confectionne à la main, un par un …

Vous créez pour quel type de femmes ?
Pour celles qui s’affirment et sortent du lot. Celles qui sont intemporelles, hors la mode. Celles qui précèdent et ne suivent pas.
 

Quelle est la pièce qui incarne l’aboutissement de votre travail ?

Peut-être le collier qui a été exposé au Musée des Tissus de la ville de Lyon en France, dans le cadre de l’exposition Bijoux Textiles ou la série que j’ai créé pour le Musée National de Beyrouth, faite avec le tuyau d’un narguilé.

Vos créations semblent refléter une passion pour les bijoux ethniques. Pourquoi ce thème ?
En effet. L’art ancestral en matière de bijoux, de peuples et tribus d’Afrique, d’Asie, d’Orient ou d’Amérique est extraordinaire. Beaucoup de ces pays perpétuent ce savoir-faire à travers des artisanats locaux. Utiliser ces poteries, broderies, verreries et matériaux, de provenances diverses et les incorporer dans des bijoux contemporains participe, je le crois, à donner une âme en plus à mes créations.

Nommez une personne sur laquelle vous avez envie de voir vos bijoux.
Ma fille… Génération Z.

@zenabaroudijewelry