Ghaleb Cabbabé est né à Beyrouth en 1978. Architecte de formation et diplômé d'HEC, il a étudié la photographie à l’Académie des Arts de la Scène (FAMU) à Prague. Ghaleb a gagné le prix Byblos Bank pour la Photographie en 2013 à Beirut Art Fair. Son travail, essentiellement documentaire, a été pré-sélectionné au Festival de Photographie d’Athènes en 2016 et 2018, et classé parmi les meilleurs projets des prix Magnum Photography Awards et Lens Culture. Ses photographies ont aussi été publiées dans The Photographic Journal. Ghaleb a participé à des expositions collectives et individuelles à Beyrouth et Prague, et une sélection de sa dernière série – ‘A story like any other’ - réalisée à Bangkok sera exposée à Fotofever Paris du 8 au 11 novembre au Carrousel du Louvre à l’espace ArtHome.
Comment êtes-vous "tombé" dans la photographie ?
Durant la guerre du Liban, mes parents ont voulu s’installer à Paris. Je devais avoir 5 ans, Contrairement à mon frère et ma sœur, je n’ai pas pu trouver de place disponible à l’école. Pour me “consoler”, ma tante qui était photographe m’a offert mon premier appareil. Les animaux du zoo ont donc été les premiers à en faire les frais.
En quoi consiste exactement l'exposition de Paris ?
Fotofever est une foire internationale de photographie contemporaine, créée pour encourager le public à collectionner la photographie. La 7ème édition aura lieu du 8 au 11 novembre au Carrousel du Louvre à paris. Une sélection de ma dernière série – ‘A story like any other’ - y sera exposée. Mes photos font partie d’un projet documentaire réalisé à Bangkok, qui met en lumière les liens et la solitude à travers la vie quotidienne d’un homme vivant avec son chat dans une petite chambre en bois. Je partagerai l’espace dédié à ArtHome avec Alain Sauma, un ami photographe Libanais.
Quels sont vos prochains projets ?
Ma grand-mère maternelle était égyptienne, et curieusement je n’y suis jamais allé en Égypte. J’aimerais donc y emmener ma mère, à Alexandrie en particulier, pour qu’elle me fasse découvrir ce pays à travers son regard et ses propres souvenirs, et documenter ce voyage. Si ma mère lit cet article, je pourrai d’ailleurs difficilement faire marche arrière.
Que faut-il vous souhaiter ?
De pouvoir toujours répondre avec enthousiasme à la question précédente.
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