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MA DECLARATION : NADINE MAJDALANI BEGDACHE
Actualités
A l’occasion du 100ème anniversaire de la proclamation du Grand Liban et pendant tout le mois de septembre, l’Agenda Culturel va au-devant des acteurs culturels, économiques et du corps médical du pays pour leur demander de partager, un siècle plus tard et, surtout, un mois après l’impitoyable apocalypse qui s’est abattue sur Beyrouth, leur ressenti, leurs sentiments et clamer leur propre déclaration.
Nadine Majdalani Begdache, Propriétaire et directrice de la Galerie Janine Rubeiz
Aujourd’hui, je suis très en colère et je ne vois rien de positif pour le Liban en général et pour l'art au Liban en particulier.
Nous ne pouvons pas continuer à « faire » comme avant et à dire qu’on va reprendre et relever le défi comme si rien ne s’était passé. Ce n’est plus une question de défi ou de résistance. Ce qui est arrivé est d’une toute autre dimension. Sans sanction rien ne peut avancer.
Nous avons à reconstruire le pays à tous les niveaux et surtout à reconstruire l’Homme.
Tous les efforts que nous, tous, déployons ne peuvent aboutir efficacement sans soutien de la part du gouvernement et surtout sans politique culturelle, car chacun de nous est en train de travailler selon ses convictions, très valables de surcroît, mais, de façon ponctuelle. Ce sont des petits grains de sable dans un système de grande envergure. Ce dont nous avons besoin c'est une meilleure gestion du système culturel au Liban.
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