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« Beyrouth Mon Amour 4 août 2020 18h07 »

26/10/2020|Marilyne Jallad

Sous la direction de Bélinda IBRAHIM avec une préface signée Gérard BEJJANI, « Beyrouth Mon Amour 4 août 2020 18h07 », est un ouvrage collectif pour la mémoire rassemblantcinquante-six auteurs qui ont donné leurs textes témoignages de cet instant qui a ravagé une ville et détruit des vies à jamais, illustrés par les photographies, peintures, dessins et illustrations de vingt-six contributeurs visuels. À but caritatif, les ventes de l’ouvrage seront entièrement reversées de manière égale à six ONG : AFEL- AL MAJAL- ARCENCIEL- FAIRE FACE-  ERASMUS EXPERTISE et LIVE LOVE BEIRUT qui œuvrent activement sur le terrain. C’est dans les merveilleux jardins du Palais Sursock-Cochrane, défiguré par la tragédie, que les journalistes sont conviés à rejoindre les contributeurs, le 28 octobre 2020 de 16h30 à 18h30 pour faire revivre ensemble ce palais, ce joyau de l’architecture patricienne beyrouthine du XIXe siècle.

 

« Une tragédie comme l’explosion du 4 août ne se donne pas à voir, elle se vit. Profondément. Elle “pénètre la peau”, comme Beyrouth l’a été par ses habitants le jour du drame. Elle ne se feuillette pas comme un album photos, oh non… Il y a autant de versions du drame que de victimes ; Il y a autant de cieux remerciés que de miraculés. Comme un miroir en miettes, l’explosion de Beyrouth se multiplie dans nos têtes. Elle hante nos nuits, elle rythme nos jours. Et nous sommes prêts à compter autant de jours qu’il le faudrait pourvu que les criminels soient jugés. Deux choses sont sûres : nous n’oublierons jamais. Nous ne pardonnerons jamais. Au mieux, nous tenterons de vivre avec nos cicatrices. ». 

 

Ces mots poignants sont ceux de Bélinda IBRAHIM auteure, éditrice et peintre. À peine quelques jours après l’apocalyptique date qui a défiguré la capitale et ses habitants meurtris, spontanément, elle a appelé quelques amis auteurs, écrivains, journalistes, psychanalystes, etc. en les invitant librement comme dans un exercice thérapeutique commun à verser à l’encre noire, leur témoignage, sur une feuille blanche. L’urgence de cette démarche à libérer la parole l’a ainsi menée à imaginer jour après jour cet ouvrage. « Une chaîne d’entraide formidable née de l’urgence à libérer la parole, une catharsis nécessaire » comme l’explique Belinda. 
Comme vous le constaterez, l’ouvrage est sobre, voire recueilli, comme l’exige toute tragédie qui appelle à la pudeur. Aucune recherche de sensationnel et encore moins de reconnaissance n’ont motivé cette démarche. 
Des bienfaiteurs de l’ombre, et d’autres qui ont bien voulu apparaitre dans la lumière ont fait en sorte que les frais d’impression de ce livre soient couverts afin qu’il devienne à la fois une catharsis nécessaire pour ceux qui s’y sont exprimés, mais aussi une béquille financière pour les diverses ONG qui travaillent d’arrache-pied sur le terrain depuis ce maudit 4 août.

 

L’ouvrage sera disponible à la vente le jour du lancement et dès samedi 31 octobreau prix de 150 000 LL dans les branches (hors-Mall) de la Librairie Antoine qui a gracieusement offert son aide, tout comme au Kudeta à Badaro et au café restaurant Casa Lounge, Avenue de l’Indépendance à Achrafieh.

 

Il sera également disponible à l’achat en broché à l’étranger au Canada et aux USA  dans quelques jours sur : bouquinbec.ca (Impression sur demande). Et pour la France et l’Europe  sur : pumbo.fr (Impression sur demande).

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