Architecte de formation, El Hayek s’éloigne des paysages urbains pour explorer les émotions brutes de la psyché et les manifestations de l’inconscient, en particulier dans leur rapport au corps. À travers des portraits abstraits, elle donne vie à ces émotions humaines, transformant le corps en support d’expression des forces invisibles qui l’habitent.

Installée à Paris depuis 2020, l’artiste libanaise interroge l’exil, l’identité et les effets des crises sur l’individu déraciné. Nourrie par la psychanalyse, elle puise dans Jung et d’autres références pour révéler l’inconscient collectif (The Archetypes of Jung), la perte (Beyrouth ou la mère morte) ou les conflits intérieurs (chasteté et désir).

Lors de son exposition à Clermont-Ferrand en mai 2025, sa série Senteurs en suspens explorait la persistance de l’inconscient dans les traces olfactives de l’exil.

En septembre 2025, elle présentera une exposition à l’Espace Marguerite Charlie réunissant plusieurs œuvres qui prolongent sa recherche sur l’inconscient, la mémoire et le rapport intime au corps.