L’Institut Moderne enrichit son offre artistique et annonce l’ouverture d’une nouvelle école des Beaux-Arts (IMBA) destinée à un large public débutant ou confirmé. L’établissement propose désormais des cours variés : dessin (croquis et illustration), peinture (acrylique, huile, expression personnelle) et histoire de l’art, un véritable voyage à travers les grands mouvements artistiques.
Avec pour philosophie : Apprendre, Créer, Exposer, l’Institut ambitionne de rendre l’art accessible à tous et de stimuler la créativité dès le plus jeune âge.
Pour en savoir plus sur cette nouvelle dynamique artistique, nous avons posé trois questions à Jean Marc Nahas, directeur de cette nouvelle école et enseignant.
En prenant la tête de l’IMBA, comment allez-vous décliner « Apprendre, Créer, Exposer » en parcours concrets pour débutants et confirmés (rythme des ateliers, évaluations, accrochages, liens avec l’histoire de l’art) ?
L’école est ouverte à tous. Elle a pour vocation d’accompagner des élèves de tous niveaux. Pour cela, nous proposons plusieurs classes et adaptons notre enseignement aux besoins de chacun. Nos ateliers sont ouverts chaque jour, en matinée et en après-midi : de 11h30 à 13h00, et de 17h00 à 18h30, ainsi que le samedi.
Dans un premier temps, nous proposerons des cours de dessin, de peinture et d’histoire de l’art, afin d’offrir une culture générale qui aide chacun à développer un regard plus attentif et éveillé devant une œuvre.
Votre exposition d’ouverture « Une bataille après l’autre » : quelles batailles y affrontez-vous (intimes, sociales, esthétiques) et quelles décisions de matière et de geste huile, acrylique, dessin portent ce récit sur la toile ?
En ce qui concerne l’exposition, c’est une bataille après l’autre…J’aurais même dû dire plusieurs batailles, car vivre et créer au Liban, c’est déjà une forme de résistance : chaque réveil est une survie. Mais plus profondément, mes batailles sont plastiques et intérieures. Ce sont des guerres thermiques, des luttes contre la matière, la lumière, le doute. Il faut avancer toujours, même si le public a parfois du mal à suivre.
Créer, c’est trouver de nouveaux défis esthétiques. Comme le disait Picasso : « Je ne cherche pas, je trouve ». C’est à ce travail acharné que je me consacre chaque jour, pour que ma peinture ne prenne pas le dessus sur moi, qu’elle reste un dialogue vivant et non une domination.
L’Institut Moderne promet un art accessible : dès le 4 novembre, quelles opportunités tangibles offrir aux élèves pour les sensibiliser à l’Art ?
Les inscriptions sont désormais ouvertes pour le mois de novembre, et les premiers cours débuteront le 4 novembre.
Chaque mois, une exposition mettra à l’honneur un peintre différent, afin d’habituer nos élèves, leurs familles et les gens de l’extérieur à découvrir le travail d’artistes professionnels aussi bien que d’artistes émergents. Au-delà des techniques de dessin et de couleur, notre école se veut un lieu de rencontre et d’échange. L’atelier sera ouvert aux élèves qui souhaitent y travailler librement, en dehors des heures de cours. Une grande terrasse accueillera également des moments de discussion et de partage autour de thèmes artistiques.
Des projections de films consacrés à l’art y seront organisées, nous commencerons par le célèbre documentaire de Clouzot, Le Mystère Picasso.

