Quelle tristesse lorsqu’ils s’en vont.
Il ne vous reste plus que des coquillages qu’ils avaient collés sur des pièces de papier.
Des coloriages qu’ils vous avaient dédiés.
Les mini chaussures ne sont plus garées à côté des grandes.
Tous leurs petits bidules ne trainent plus par terre.
Et le matin à 6 heures ils ne viennent plus vous émerveiller.
La maison est redevenue silencieuse.
Leurs voix lumineuses ne retentissent plus.
Ils ont emporté le bonheur avec eux.
Et vous ont laissé le désarroi.
Le rêve a déménagé ...
Les comptines, les crêpes et les petits déjeuners.
Les histoires imaginaires, les pleurs et les petits drames.
Les questions inattendues, les tours de magie et les lectures de Tintin.
Leurs yeux grands ouverts et leurs oreilles tendues qui vous écoutaient épatées.
C’est triste une maison de grands.
Qui ne disent que des choses sensées
Ils ont tout pris avec eux et sont repartis.
En vous laissant quelques jouets inanimés.
Et leurs petits outils à fabriquer du rêve.
Et cette sourde détresse qui vous pince le cœur...