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ASSANABEL, le pari réussi des frères Charaf

28/11/2024|Noha BAZ

Bassem Charaf est un travailleur pugnace et discret. Pudique même pour raconter ses goûts. Il a l’obsession du bon et l’amour du Liban chevillé au corps.


“Assanabel” est aujourd’hui la moisson d’une vie dédiée au bon! Une moisson de saveurs qui met tous les jours le Liban à l’honneur. Plus qu’un restaurant, Assanabel est un lieu chaleureux où l’ambiance conviviale est incrustée de ”y’a Hala ” et de générosité.


C’est en 1970 que la fratrie Charaf se lance dans la restauration. Originaire de la Bekaa, près de Kefraya, héritière d’un savoir-faire culinaire familial transmis par une mère magnifiquement gourmande et habile !

 

L’aventure commence à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis dans les années 1970, où Yahya Charaf fondateur de l’entreprise ouvre le premier restaurant dédié à l’excellence de la table libanaise. « L’Auberge » acquiert rapidement une très belle renommée dont l’écho se diffuse dans tous les Emirats. Les frères Charaf remportent ainsi plusieurs compétitions culinaires internationales et le califat d’Abou Dabhi leur remet son grand prix d’excellence.

Yahia Charaf, abandonne alors sa carrière d’expert-comptable et se rend entre deux épisodes de la guerre libanaise à la prestigieuse école Hôtelière de Dekouane à Beyrouth pour y recruter les meilleurs élèves.

Le premier restaurant parisien “Assanabel ”voit alors le jour le 6 août 1988 au 6 Rue Pierre Chausson, petite rue isolée du quartier République. Ce restaurant accueille depuis le chef Abbas Sabbah qui  donne vie aux plus beaux festins libanais, magnifiant un simple hoummos et habillant de graines de grenade un taboulé haute couture.

Le succès est rapidement au rendez-vous et de nombreuses personnalités politiques et show-business réunies viennent trouver saveurs et refuge discret dans cet écrin raffiné excentré des quartiers chics parisiens.

 

Le périple d’Assanabel se poursuit et en 1995, le deuxième restaurant voit le jour au 6 rue d’Alésia dans le 14e arrondissement.
En 2007, une nouvelle adresse au sein du quartier littéraire de Saint-Germain-des-Prés, au 38 Rue Jacob dans le sixième arrondissement de la ville fait merveille !

Avec une qualité toujours au zénith et surtout un service traiteur impeccable doublé d’une créativité sans cesse renouvelée, l’entreprise gagne tous les palais et sa générosité tous les cœurs. Inchangée depuis plus de trente ans avec des fournisseurs choisis toujours avec soin.


“Une sélection méticuleuse des produits et des matières premières est la base de toute entreprise culinaire réussie ”, me confie Bassem, chose que je ne peux qu’approuver !

Ce qui fait le plus d’Assanabel à Paris est que Bassem Charaf s’adapte à toutes les demandes. Souriant et affable ambassadeur de cette hospitalité libanaise légendaire il répond au pied levé à tous les désirs de ses clients et suit les livraisons qu’il fait souvent d’ailleurs lui même pour s’assurer qu’il vous délivre le meilleur avec toujours des petits cadeaux saveurs qu’il vous glisse en plus de la commande.

Incroyable Bassem !! De sa maman il a hérité ce petit supplément d’âme qui rajoute un ingrédient indispensable à toute cuisine : l’amour !


Ce discret quant à lui, se livre avec parcimonie.

Sourire immense lorsque je lui pose la question de son plat préféré. Il évoque alors ému sa mère et son savoir-faire et finit par avouer ”Un faible absolu pour la frakeh, cette kebbé qui raconte le sud Liban en senteurs et pétales de rose. Les  feuilles de vigne farcies à l’agneau et surmontées de côtelettes d’agneau .

Le Hoummos “ dack ”battu à la main avec de l’ail écrasé, de la tahini et du sel.

Le Moutabbal battu de la même façon et toutes les fatteh ! ”

 

Le Hoummos d’assanabel pourrait postuler pour les étoiles à l’international … Parole de Ziryab !

Le chef Abbas en cuisine préfère garder les étapes de la préparation secrètes mais me confie la sélection soigneuse des meilleurs pois-chiches au monde, qui joue certainement un rôle important dans le goût à l’arrivée. "Le pois-chiche en provenance du Mexique mixé avec une crème de sésame artisanale directement exportée par un petit producteur libanais. ”

 

En ce qui concerne les vins libanais, ils sont soigneusement sélectionnés par Yahia en personne qui se rend tous les ans dans la vallée de la Bekaa où il entretient d’excellentes relations avec les familles des producteurs. C’est ce qui permet au restaurant de proposer les nouveautés de la vigne libanaise souvent en avant première à Paris, l’export depuis le Liban se faisant ainsi de manière directe, en circuit court sans aucun intermédiaire.

Passion et patience pour une récolte savoureuse et un service impeccable : voilà les ingrédients de la réussite des frères Charaf que l’on remercie de porter si joliment les saveurs du Liban. 

Si vous passez par Paris, un conseil : prenez le temps de passer une commande chez ASSANABEL. C’est tout le Liban et sa générosité qui iront partout à votre rencontre hors bla-bla et marketing, avec un savoir-faire qui est aussi rare aujourd’hui que ces perles de pois chiches si finement préparée.

 

Le dernier en date : un hoummos à la truffe dont vous me direz des nouvelles !

Sahten !

ASSANABEL

Pour vos commandes

01 42 79 86 86

 

Instagram @assanabel.Paris


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