Le 4 août 2020, Beyrouth a été frappée par deux explosions massives qui ont causé des dommages sans précédent et une perte généralisée de vies et de moyens de subsistance. Dans un pays déjà ébranlé par la crise sociale et économique et les effets dévastateurs de la pandémie, le secteur culturel et artistique a été touché en plein cœur. Dans les cinémas, les galeries, les théâtres, les musées, les espaces d’apprentissage, les studios d’enregistrement sonore et les espaces culturels, les dégâts ont été gigantesques. Alors que les activités culturelles étaient suspendues, une génération talentueuse de jeunes artistes libanais n’avait plus qu’un seul espoir : partir.

C’est dans ce contexte morose qu’est né TERDAD.

Pour en savoir plus, lire notre entretien avec Costanza Farina, directrice du bureau régional de l’UNESCO à Beyrouth, Leila Rezk et Joseph Kredi 

Créé par l’UNESCO dans le cadre de “Li Beirut”, son initiative phare pour la relance de la ville, TERDAD – ou RÉSONANCE en français -, permettra aux échos créatifs de Beyrouth de résonner à nouveau et d’éteindre le bruit des explosions, au cours de 3 jours d’activités culturelles publiques au cœur de la ville, dans les écoles et les espaces culturels de Mar Mikhael, Gemmayzé, Quarantina et Sursock. L’événement réunit 5 associations culturelles locales qui proposent différentes formes d’art, après leur avoir apporté un soutien financier urgent à travers un programme de formation partagée de 6 mois. Les 2, 3 et 4 juillet, et en tant que partie intégrante de “Li Beirut”, TERDAD marquera la reprise des activités créatives de la ville, dont on a tant besoin aujourd’hui pour retrouver un sentiment de normalité, un sens de la vie.

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