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Marie et le Liban – Le Rocher de Harissa #3

20/05/2025|Jocelyne Dagher Hayek

Marie et le Liban ! Deux mots unis, apparentés.

La Vierge et le Liban s’accompagnent et s’harmonisent comme le cadre et le portrait, comme la figure et la réalité.
Joseph Goudard s.j. (1908)

 

La construction du sanctuaire est confiée à l’entrepreneur Ibrahim NAJJAR de Aïn el Rihaneh, sous la supervision du P.G. de l’Association des Missionnaires libanais maronites, le père Checrallah KHOURY.

 

Le socle est un cône de pierre naturelle blanche de 20m de haut. Sa circonférence inférieure est de 64m et la plus haute de 12m. On accède au sommet, juste aux pieds de la statue, par un escalier en colimaçon de 104 marches.

 

Sous la statue est bâtie une discrète et sobre chapelle carrée de 8m de côté offrant 100 places assises. L’autel est un bloc de pierre carré flanqué d’une statue en bois de Marie.



Mère de lumière. En 1954, cette statue fut portée en procession dans presque toutes les villes et tous les villages du Liban.



Le tabernacle porte, en son centre, une gravure représentant un cèdre et des grappes de raisin. Les vitraux sont décorés de symboles de la Sainte Eucharistie : grappes de raisin et épis de blé.




La statue, dessinée par Durenne à l’effigie de l’Immaculée Conception qui apparut en 1830 à Catherine Labouré à Lourdes, est en bronze fondu et constituée de sept pièces rassemblées au-dessus de la base. Peinte en blanc, haute de 8,5m, elle fait 5m de diamètre et pèse 15 tonnes. Réalisée en France, elle est expédiée à Beyrouth puis, versfin juillet 1906, elle est transportée de Beyrouth à Jounieh.

 

 

« Lorsque la statue est arrivée au port de Beyrouth, la compagnie des chemins de fer s’est proposée de transporter les pièces de la statue de Beyrouth jusqu’à Sarba dans des wagons et, ensuite, de Sarba jusqu’à Harissa, les pièces ont été tirées une à une par de robustes chevaux sur de très grandes charrettes ». (Archives jésuites)

 

Un chemin étroit, serpentant dans la montagne, menait à la statue de la Vierge. Il existe toujours et porte le nom de Darb el Sama.


 

L’inauguration, présidée par Mgr HOAYEK, est fixée au premier dimanche de mai 1908, le 3 mai, date du 50eme anniversaire de l’apparition de la Vierge à Lourdes. Mgr GIANNINI, successeur de Mgr DUVAL à la Délégation Apostolique, bénit le monument. Puis, la messe pontificale est célébrée par Mgr HOAYEK, entouré des évêques du pays avec leur clergé, en présence des autorités et de nombreuses personnes venues des quatre coins du Liban. Le patriarche consacre le Liban à la Vierge Marie en ces termes qui seront adaptés en un beau cantique : Oh Marie, reine des montagnes et des mers, et reine de notre cher Liban… Il fixe également, pour l’église maronite, la fête liturgique annuelle de ND du Liban au premier dimanche du mois de mai. Le pape Pie X marque l’évènement en accordant une indulgence plénière à ceux qui visitent le sanctuaire en remplissant les conditions requises de pénitence, pratique des sacrements et miséricorde.

 

 

Bibliographie : Lucien GOUDARD s.j. – Christian Taoutel – Archives de l’Orient-Le jour.

 

LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI



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