Nos ‘dirigeants de toujours’ ont brillamment réussi en 50 ans à nous laisser un champ de ruines en lieu et place d’une nation. Champ sur lequel s’ébattent indécemment les protagonistes forts du moment.
Dans une ambiance de guerre, avec une population à bout de souffle, une administration agonisante, des infrastructures en fin de vie et une économie sur respirateur artificiel, la vie se maintient cahin-caha. Chacun essaie de trouver sa voie et ses propres moyens de survie.
Cela en est de même pour les artistes et pour la vie culturelle. Les jours ne sont pas réellement à la programmation d’évènements, mais plutôt à la mise à l’abri de nos corps, de notre moral et de nos âmes. Comment survivre une énième fois ? comment continuer ? La réponse est souvent dans la culture ; un livre, une musique, un film etc. sont des refuges sûrs vers des horizons apaisants.
Je vous souhaite de pouvoir vous offrir ces parenthèses culturelles, et dans l’attente de meilleurs jours, faites attention à vous.
Myriam Nasr Shuman
ARTICLES SIMILAIRES
Ode à ces mères invincibles de mon pays
Gisèle Kayata Eid
21/03/2025
Le mois de mars, un mois francophone !
20/03/2025
La Maison du Za'atar, la nation du bon de Mazen Ossman à Paris
Noha Baz, Paris
16/03/2025
Le moineau
Ramzi Salman
16/03/2025
Quand on aime « la traduction un peu, beaucoup, passionnément… »
14/03/2025
Nada Moghaizel-Nasr à l’honneur
12/03/2025
Décourvir l'Agenda Culturel du Liban en France #5
12/03/2025
Concours international « Ma Thèse en 180 secondes » : l’AUF lance l’édition 2025 au Liban !
12/03/2025
Quand Clau-dine met le Liban et Toulouse à la fête !
Noha Baz
10/03/2025
Le temps sur les étagères
Ramzi Salman
10/03/2025