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THE BEIRUT SPRING FESTIVAL : SEVENTEENTH EDITION : JARRET GHAZ SPÉCIALE

Festivals

Du 10/06/2025 à 20:30 jusqu'au 29/06/2025 à 22:00

Au cœur de la pièce


La pièce met en lumière la douleur partagée par les peuples libanais et syrien sous le régime Baas, qui a infligé des décennies de torture, d’emprisonnement et d’atrocités aux citoyens des deux nations.
Jarret Ghaz Spéciale a été écrite spécifiquement pour sensibiliser les jeunes générations aux décennies de torture systématique, restées largement en dehors de leur expérience vécue.

En se concentrant sur les histoires entremêlées de la guerre civile libanaise et des conflits plus récents en Syrie, la pièce explore la souffrance commune et la réconciliation. À travers les parcours émotionnels de ses deux personnages principaux, le récit se déploie comme un témoignage du traumatisme collectif et de la guérison.

Au centre de cette œuvre, la pièce interroge également le racisme, en illustrant comment Libanais et Syriens ont enduré des douleurs similaires. Au fil de la narration, le récit passe de la haine et la division à la compréhension et l’acceptation.

Ancrée dans les concepts de mémoire et de réconciliation, Jarret Ghaz Spéciale invite son public à reconsidérer ses perceptions de l’identité, du conflit et du pardon à une époque de profonds bouleversements politiques.


À propos de la pièce


En 2024, une rencontre fortuite entre une mère libanaise hantée par la disparition de son fils unique, enlevé par le régime syrien à la fin des années 1980, et un réfugié syrien fuyant son pays dévasté par la guerre, ravive un chagrin enfoui et des préjugés profondément ancrés. Lorsque la mère projette son traumatisme non résolu sur le réfugié, le tenant responsable de sa douleur passée, les tensions s’exacerbent – exposant les plaies encore vives de l’histoire. Au fil de leurs récits respectifs, une révélation bouleversante émerge : ils ne sont pas ennemis, mais survivants d’une même cruauté. Tous deux ont perdu des êtres chers à des forces échappant à leur contrôle. Ce qui commence comme une confrontation empreinte de ressentiment devient un cheminement vers la réconciliation, où la colère cède la place à la compréhension et où la haine se dissout dans un chagrin partagé.

« Depuis l’enfance, je suis profondément touché par la question des détenus libanais dans les prisons syriennes. Je me souviens vivement de la peur de mes parents sous l’occupation syrienne au Liban – surtout en 2004, lorsque, à neuf ans, j’ai collé une photo du martyr Pierre Gemayel sur notre balcon. Mes parents, bouleversés, m’ont expliqué que mon oncle et mon grand-père avaient été détenus par le régime syrien et qu’ils n’étaient qu’à quelques coups de fil d’être envoyés au centre de détention d’Anjar.
Ce moment a forgé mon engagement à vie contre l’oppression et en faveur de la souveraineté du Liban, face à toute force visant à réprimer la liberté d’expression. »
Karim Chebli, auteur et metteur en scène

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