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Le Liban idéal de Sami Khayat
L’humoriste Sami Khayat signe son 57e spectacle ‘Hoppalissa’ présenté au théâtre Saint-Sauveur jusqu’au 28 février. Il nous en parle.
‘Hoppalissa’ peint le tableau d’un Liban idéal.
Un Liban sur la bonne voie. Seul pays non divisé. Sécurité en des mains sûres. Nouveau président et nouvelle équipe ministérielle. En profiter pour dire : ’’Allez allez ! Du balai ! Dehors la corruption et les comportements irrespectueux ! Et HOPPALISSA ! Au travail et en avant pour faire du Liban un pays moderne et civilisé, à travers un changement de mentalité et une ouverture au monde tous azimuts. Des jumelages avec plusieurs pays de la planète feront du Liban un acteur incontournable dans la direction de l’univers’’.
Comment est née votre passion pour le théâtre ?
Une enfance heureuse dans une maison baignée par l’esprit pince-sans-rire de ma mère Alexa et les farces de mon père Albert. Et puis la crèche de Saint Vincent de Paul que mon père créait de ses propres mains à chaque Noël et animait tout seul, en actionnant un mécanisme sophistiqué inventé par lui. C’est là où j’ai appris ’’inconsciemment’’ la mise en scène en voyant la pluie tomber sur scène, les bergers et les santons s’avancer vers l’étable grâce à des chaines de bicyclette, le tonnerre et l’éclair, la synchronisation entre les cantiques et l’éclairage... Et ce déferlement de spectateurs admiratifs et enthousiastes. J’avais trois ans. Dans mon école à Jamhour, mes éducateurs m’ont encouragé à monter des spectacles de fin d’année ainsi qu’un orchestre. La première messe de jazz au Proche- Orient, c’était nous. J’avais 14 ans et ma carrière était toute tracée.
Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment créez-vous les vôtres ?
La crédibilité est inhérente à ce qui est incrusté dans la mémoire collective des gens. Mes personnages sont tirés de la vie de chaque jour enjolivés par un emballage cadeau et un ruban rouge. C’est cela la magie du théâtre.
Pourquoi utilisez-vous le franco-libanais dans vos pièces ?
C’est ma culture francophone qui m’a imposé ce langage auquel j’avais donné le nom de FRANBANAIS dans les années 60. De plus, les Libanais étant bilingues (et aujourd’hui multilingues), la double compétence de la langue française et du dialecte libanais donne toute sa saveur à la satire.
Après plusieurs années de scène. Qu’est-ce qui vous pousse à continuer ?
Une passion irrésistible pour la scène, un trop-plein d’énergie à dépenser, et...en cas d’arrêt, un sentiment de culpabilité d’abandonner un public fidèle. Sacerdoce ?
Le dramaturge qui a le plus influencé vos créations ?
Aucun spécifiquement. Je me suis toujours efforcé de forger un style propre à moi et de fuir tout rapprochement avec un mouvement artistique connu ou une école de théâtre. Il reste cependant que ma formation littéraire à Jamhour et dans les universités francophones y est beaucoup dans le processus dramaturgique de mes créations.
Quels sont vos prochains projets ?
Je souhaite vivement faire du cinéma ou avoir une émission de télévision dans laquelle je pourrais, enfin, alléger l’inflation d’idées que j’ai en tête. Sinon, encore un spectacle et ce sera le 58e.
Pour en savoir plus, cliquez ici
‘Hoppalissa’ peint le tableau d’un Liban idéal.
Un Liban sur la bonne voie. Seul pays non divisé. Sécurité en des mains sûres. Nouveau président et nouvelle équipe ministérielle. En profiter pour dire : ’’Allez allez ! Du balai ! Dehors la corruption et les comportements irrespectueux ! Et HOPPALISSA ! Au travail et en avant pour faire du Liban un pays moderne et civilisé, à travers un changement de mentalité et une ouverture au monde tous azimuts. Des jumelages avec plusieurs pays de la planète feront du Liban un acteur incontournable dans la direction de l’univers’’.
Comment est née votre passion pour le théâtre ?
Une enfance heureuse dans une maison baignée par l’esprit pince-sans-rire de ma mère Alexa et les farces de mon père Albert. Et puis la crèche de Saint Vincent de Paul que mon père créait de ses propres mains à chaque Noël et animait tout seul, en actionnant un mécanisme sophistiqué inventé par lui. C’est là où j’ai appris ’’inconsciemment’’ la mise en scène en voyant la pluie tomber sur scène, les bergers et les santons s’avancer vers l’étable grâce à des chaines de bicyclette, le tonnerre et l’éclair, la synchronisation entre les cantiques et l’éclairage... Et ce déferlement de spectateurs admiratifs et enthousiastes. J’avais trois ans. Dans mon école à Jamhour, mes éducateurs m’ont encouragé à monter des spectacles de fin d’année ainsi qu’un orchestre. La première messe de jazz au Proche- Orient, c’était nous. J’avais 14 ans et ma carrière était toute tracée.
Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment créez-vous les vôtres ?
La crédibilité est inhérente à ce qui est incrusté dans la mémoire collective des gens. Mes personnages sont tirés de la vie de chaque jour enjolivés par un emballage cadeau et un ruban rouge. C’est cela la magie du théâtre.
Pourquoi utilisez-vous le franco-libanais dans vos pièces ?
C’est ma culture francophone qui m’a imposé ce langage auquel j’avais donné le nom de FRANBANAIS dans les années 60. De plus, les Libanais étant bilingues (et aujourd’hui multilingues), la double compétence de la langue française et du dialecte libanais donne toute sa saveur à la satire.
Après plusieurs années de scène. Qu’est-ce qui vous pousse à continuer ?
Une passion irrésistible pour la scène, un trop-plein d’énergie à dépenser, et...en cas d’arrêt, un sentiment de culpabilité d’abandonner un public fidèle. Sacerdoce ?
Le dramaturge qui a le plus influencé vos créations ?
Aucun spécifiquement. Je me suis toujours efforcé de forger un style propre à moi et de fuir tout rapprochement avec un mouvement artistique connu ou une école de théâtre. Il reste cependant que ma formation littéraire à Jamhour et dans les universités francophones y est beaucoup dans le processus dramaturgique de mes créations.
Quels sont vos prochains projets ?
Je souhaite vivement faire du cinéma ou avoir une émission de télévision dans laquelle je pourrais, enfin, alléger l’inflation d’idées que j’ai en tête. Sinon, encore un spectacle et ce sera le 58e.
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