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RAND, fratrie musicale

Propos recueillis par Zeina Saleh Kayali 

Youssef, Lili et Jamale Abou Hamad ont la musique dans le sang. Après une enfance et une adolescence au Liban, ces trois jeunes nés entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, se sont éparpillés de Beyrouth à Londres et même jusqu’à Los Angeles. Mais cela ne les empêche nullement de continuer à créer et à se produire ensemble. Ils racontent leur parcours à l’Agenda Culturel. 


Comment êtes-vous ‘tombés’ dans la musique ?
Nos parents étaient très mélomanes et notre enfance a été baignée dans la musique et la poésie. Nous écoutions de la musique classique arabe et notre père écrivait des poèmes. Dès le plus jeune âge, nous avons commencé à prendre des cours de piano puis nous avons poursuivi nos études musicales au conservatoire. En parallèle, nous chantions dans une chorale et nous adorions chanter tous les trois. Alors un jour nous nous sommes dit ‘pourquoi ne pas en faire quelque chose d’officiel’ ?

D’où vient le nom de RAND ?
Nous avons trouvé qu’il sonnait bien dans toutes les langues. Et puis en arabe cela veut dire laurier, une plante méditerranéenne qui sent bon !

Quand vous êtes-vous produits pour la première fois ?
Dans le cadre d’un concert de levée de fonds pour personnes à besoins spéciaux. C’était au Palais Sursock à Beyrouth en 2013. Et c’est à ce moment-là que nous avons accueilli Elias Hayek comme notre ‘manager’. Puis notre premier ‘vrai’ concert s’est tenu au théâtre des Frères à Gemmayzé avec un grand retentissement médiatique.

Quel est votre concept musical ?
Piano acoustique et chanson de qualité. Nous pourrions définir notre musique comme de la pop classique. Pas d’instruments électriques. Nous voulons que notre public se ‘sente à la maison’ en écoutant notre musique.

Comment avez-vous ensuite évolué ?
Nous avons participé, après ce concert, à la fête de la musique avec un très grand succès. En 2015, la chanson Libnan Al Iman a fait l’objet d’un clip qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et à la télévision. En 2016 nous avons produit et interprété Alit W Damaa Baayna qui parle de l’exil et en 2017 Shou Sayerlak, enregistrée entre le Liban et la Russie sous la direction de Marc Abou Naoum et Ralph Sleiman. Et pour 2018, Vivre, une chanson en français.

Qui compose les musiques de vos chansons ?
Nous-mêmes ! Un vrai groupe compose sa propre musique. Elle est son identité. Et nous voulons garder une exigence artistique de haut niveau tout en plaisant au plus grand nombre. C’est une question d’intégrité.

Vous vous êtes récemment produits pour les anciens de l’USJ à New York ?
Oui c’était une belle expérience (nous sommes nous-mêmes anciens de cette université). Nous avons chanté dans une salle aménagée en théâtre où le public s’est installé après avoir pris une collation dans une autre salle. C’était le lancement de l’association et l’organisation était parfaite, notamment grâce à Nada Sara. Après cet événement, nous sommes revenus à Beyrouth pour inaugurer la saison musicale de l’ESA.

Que faut-il vous souhaiter ?
De pouvoir continuer à produire des chansons de qualité et pour cela il nous faut des partenaires financiers ! Et surtout de donner une belle image du Liban.


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