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‘Interactions’, conférence donnée sur les calligraphies arabe et japonaise
C’est au Crowne Plaza Hotel à Hamra qu’a eu lieu le jeudi 13 mars à 18h00 une conférence autour de la calligraphie arabe mais aussi japonaise.
Organisée par le JaCMES (Centre japonais d’études moyen-orientales), cette conférence est la neuvième d’une série qui a pour thème ‘Le Moyen-Orient et le Japon’.
Une rencontre animée par trois intervenants du Japon et du Liban :
Carla Salem, libanaise qui a étudié l’art au Japon et qui enseigne actuellement à l’Université américaine de Beyrouth. Elle est notamment spécialisée dans les domaines de la fabrication du papier et de la reliure et possède de larges connaissances concernant la calligraphie japonaise.
Fuad Koichi Honda, artiste japonais spécialiste de la calligraphie arabe ainsi que Koichi Yamaoka, responsable de l’association de calligraphie arabe au Japon.
Carla Salem a fait une présentation de son travail d’artiste en général. Elle a ensuite expliqué de quelle manière les Japonais à Niigata (partie nord du Japon) fabriquent du papier à partir de neige.
Les œuvres de Carla Salem ont pour support un papier qu’elle fabrique elle-même, sur lequel elle réalise de la calligraphie à la fois en arabe et en japonais. En jouant avec ces deux aspects de la calligraphie, Carla Salem explique qu’il s’agit pour elle d’un moyen d’exprimer ses sentiments et son identité.
Sa présentation s’est clôturée par un moment de silence, notion très importante dans la culture japonaise où il s’agit de ne pas intervenir oralement, de suspendre le temps pour capturer l’essence même d’un moment. Cette particularité de la culture japonaise correspond à une gestion du temps qui diffère d’une conception linéaire plus répandue en général. On retrouve cette gestion du temps dans différents aspects de la culture, tant dans la pratique des arts comme le théâtre, les arts martiaux que dans des situations de la vie quotidienne comme une simple conservation, ou les négociations d’affaires importantes : Une autre forme de communication où le message ne se limite pas aux mots et intègre de multiples dimensions non-verbales. Carla Salem a donc invité le public à partager un moment d’échange en silence pour observer les feuilles et les papiers calligraphiés en mouvement ; l’un des temps fort de la conférence.
Fouad Koichi Honda a témoigné de sa rencontre et de sa passion pour la calligraphie arabe, en expliquant de quelle manière son parcours l’a amené vers cette discipline, notamment concernant son expérience en Arabie saoudite. Après un long descriptif de sa carrière, il a ensuite présenté quelques-unes de ses œuvres, combinaisons de lettres et de peinture.
Koichi Yamaoka a fait enfin une intervention concernant les Japonais qui apprennent la calligraphie arabe, puis a présenté son association ‘Arabic Calligraphy Association in Japan’, ses membres, ses objectifs et ses activités.
Célia Hassani
Organisée par le JaCMES (Centre japonais d’études moyen-orientales), cette conférence est la neuvième d’une série qui a pour thème ‘Le Moyen-Orient et le Japon’.
Une rencontre animée par trois intervenants du Japon et du Liban :
Carla Salem, libanaise qui a étudié l’art au Japon et qui enseigne actuellement à l’Université américaine de Beyrouth. Elle est notamment spécialisée dans les domaines de la fabrication du papier et de la reliure et possède de larges connaissances concernant la calligraphie japonaise.
Fuad Koichi Honda, artiste japonais spécialiste de la calligraphie arabe ainsi que Koichi Yamaoka, responsable de l’association de calligraphie arabe au Japon.
Carla Salem a fait une présentation de son travail d’artiste en général. Elle a ensuite expliqué de quelle manière les Japonais à Niigata (partie nord du Japon) fabriquent du papier à partir de neige.
Les œuvres de Carla Salem ont pour support un papier qu’elle fabrique elle-même, sur lequel elle réalise de la calligraphie à la fois en arabe et en japonais. En jouant avec ces deux aspects de la calligraphie, Carla Salem explique qu’il s’agit pour elle d’un moyen d’exprimer ses sentiments et son identité.
Sa présentation s’est clôturée par un moment de silence, notion très importante dans la culture japonaise où il s’agit de ne pas intervenir oralement, de suspendre le temps pour capturer l’essence même d’un moment. Cette particularité de la culture japonaise correspond à une gestion du temps qui diffère d’une conception linéaire plus répandue en général. On retrouve cette gestion du temps dans différents aspects de la culture, tant dans la pratique des arts comme le théâtre, les arts martiaux que dans des situations de la vie quotidienne comme une simple conservation, ou les négociations d’affaires importantes : Une autre forme de communication où le message ne se limite pas aux mots et intègre de multiples dimensions non-verbales. Carla Salem a donc invité le public à partager un moment d’échange en silence pour observer les feuilles et les papiers calligraphiés en mouvement ; l’un des temps fort de la conférence.
Fouad Koichi Honda a témoigné de sa rencontre et de sa passion pour la calligraphie arabe, en expliquant de quelle manière son parcours l’a amené vers cette discipline, notamment concernant son expérience en Arabie saoudite. Après un long descriptif de sa carrière, il a ensuite présenté quelques-unes de ses œuvres, combinaisons de lettres et de peinture.
Koichi Yamaoka a fait enfin une intervention concernant les Japonais qui apprennent la calligraphie arabe, puis a présenté son association ‘Arabic Calligraphy Association in Japan’, ses membres, ses objectifs et ses activités.
Célia Hassani
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