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Sybille Friedel, peintre et sculpteur
Qui est cette artiste qui dit ‘‘poursuivre une quête paradoxale : atteindre l’indépendance par les chemins les plus tortueux’’ ? Totalement immergée pendant de nombreuses années dans la calligraphie chinoise, que ce soit à travers le dessin, la peinture ou la sculpture, voici que Sybille Friedel se retrouve en train de créer des meubles. Pour l’Agenda Culturel, elle raconte son parcours artistique et son évolution.
Parlez-nous de votre parcours d’artiste
Lorsque j’ai rencontré le maître Ung No Lee, je venais de terminer une formation en dessin et sculpture chez Del Debio, ainsi que l’apprentissage de l’aquarelle sur vélin au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Cette rencontre avec le maître coréen fut décisive. Je me suis littéralement immergée dans l’art de la calligraphie ainsi que dans la civilisation chinoise. Depuis, même si j’ai développé une écriture très personnelle, mon travail prend ses racines dans la technique de la calligraphie chinoise .Lors d’une exposition à Pékin en 1997, les visiteurs avaient du mal à faire la distinction entre ma calligraphie et celle des peintres chinois. Tout récemment, c’est après avoir créée ces tables, ces chaises ou autres lampes que je me suis aperçue une nouvelle fois de l’influence de la calligraphie sur mon travail de sculpteur.
Comment en êtes-vous arrivée à créer des meubles ?
Il y a deux ans que je suis installée à Pernes-Les-Fontaines dans le Vaucluse. La maison étant grande, nous avions besoin de tables, d’étagères, etc. comme j’avais à ma disposition quelques m3 de bois de chêne, je me suis mise tout naturellement à créer des meubles. Il est intéressant de noter que parfois les choix de création sont dictés par les circonstances de la vie. En effet de ce travail utilitaire, est née petit à petit toute une création de meubles. D’une table à une console, d’un tabouret à une lampe, les formes jaillissaient et la maison se remplissait. Aujourd’hui toutes ces œuvres, mobilier sculptures et peintures sont exposées dans plusieurs lieux du Vaucluse.
Avez-vous déjà exposé au Liban ? Dans quelles circonstances ?
J’ai eu la chance d’être exposée au Palais de Beiteddine en 2009. Nora Joumblatt m’avait très aimablement ouvert les portes de la salle voûtée. C’était une exposition de peintures et de sculptures, dont une installation en 3D de 180 sculptures en bois. Créations que j’avais réalisées suite à un voyage au Liban en octobre 2006. Le pays venait à peine de se remettre de l’agression de son territoire par l’armée israélienne. Je me rappelle que j’avais sillonné le Liban et un peu partout les traces de cette attaque étaient saillantes. En rentrant à Paris, j’ai commencé à peindre et à sculpter, comme pour évacuer le choc émotionnel de ce voyage. Quand il s’est agi de les exposer, j’ai voulu y associer un ou plusieurs artistes libanais. Des amis m’ont présenté le metteur en scène Nabil El Azan qui a scénographié cette exposition de façon originale (en y mêlant poésie libanaise et musique contemporaine). L’exposition nommée ‘Traces’ a été présentée dans une Eglise à Sully sur Loire en France et au Liban à Beiteddine.
Quels sont vos projets ?
Après ces 4 dernières expositions dans le Vaucluse, je retournerai dans mon atelier afin de poursuivre mon travail.
Propos recueillis par Zeina Saleh Kayali
‘Le noir et blanc en lumière’
Valréas (84) sur la Terrasse de Simiane (centre-ville)
Du 2 mai au 15 juillet 2015
Sélection de dessins et peintures de Sybille Friedel réalisées sur papier de riz...
www.sybillefriedel.net
Parlez-nous de votre parcours d’artiste
Lorsque j’ai rencontré le maître Ung No Lee, je venais de terminer une formation en dessin et sculpture chez Del Debio, ainsi que l’apprentissage de l’aquarelle sur vélin au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Cette rencontre avec le maître coréen fut décisive. Je me suis littéralement immergée dans l’art de la calligraphie ainsi que dans la civilisation chinoise. Depuis, même si j’ai développé une écriture très personnelle, mon travail prend ses racines dans la technique de la calligraphie chinoise .Lors d’une exposition à Pékin en 1997, les visiteurs avaient du mal à faire la distinction entre ma calligraphie et celle des peintres chinois. Tout récemment, c’est après avoir créée ces tables, ces chaises ou autres lampes que je me suis aperçue une nouvelle fois de l’influence de la calligraphie sur mon travail de sculpteur.
Comment en êtes-vous arrivée à créer des meubles ?
Il y a deux ans que je suis installée à Pernes-Les-Fontaines dans le Vaucluse. La maison étant grande, nous avions besoin de tables, d’étagères, etc. comme j’avais à ma disposition quelques m3 de bois de chêne, je me suis mise tout naturellement à créer des meubles. Il est intéressant de noter que parfois les choix de création sont dictés par les circonstances de la vie. En effet de ce travail utilitaire, est née petit à petit toute une création de meubles. D’une table à une console, d’un tabouret à une lampe, les formes jaillissaient et la maison se remplissait. Aujourd’hui toutes ces œuvres, mobilier sculptures et peintures sont exposées dans plusieurs lieux du Vaucluse.
Avez-vous déjà exposé au Liban ? Dans quelles circonstances ?
J’ai eu la chance d’être exposée au Palais de Beiteddine en 2009. Nora Joumblatt m’avait très aimablement ouvert les portes de la salle voûtée. C’était une exposition de peintures et de sculptures, dont une installation en 3D de 180 sculptures en bois. Créations que j’avais réalisées suite à un voyage au Liban en octobre 2006. Le pays venait à peine de se remettre de l’agression de son territoire par l’armée israélienne. Je me rappelle que j’avais sillonné le Liban et un peu partout les traces de cette attaque étaient saillantes. En rentrant à Paris, j’ai commencé à peindre et à sculpter, comme pour évacuer le choc émotionnel de ce voyage. Quand il s’est agi de les exposer, j’ai voulu y associer un ou plusieurs artistes libanais. Des amis m’ont présenté le metteur en scène Nabil El Azan qui a scénographié cette exposition de façon originale (en y mêlant poésie libanaise et musique contemporaine). L’exposition nommée ‘Traces’ a été présentée dans une Eglise à Sully sur Loire en France et au Liban à Beiteddine.
Quels sont vos projets ?
Après ces 4 dernières expositions dans le Vaucluse, je retournerai dans mon atelier afin de poursuivre mon travail.
Propos recueillis par Zeina Saleh Kayali
‘Le noir et blanc en lumière’
Valréas (84) sur la Terrasse de Simiane (centre-ville)
Du 2 mai au 15 juillet 2015
Sélection de dessins et peintures de Sybille Friedel réalisées sur papier de riz...
www.sybillefriedel.net
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